Le burn-out implique d’interrompre au moins un temps son activité professionnelle. Après plusieurs semaines ou plusieurs mois d’arrêt, la plupart des travailleurs victimes d’épuisement professionnel reprennent le chemin du travail. Quelques précautions sont alors nécessaires pour éviter la rechute.
Après une convalescence plus ou moins longue selon les cas, la reprise du travail après un burn-out est souvent délicate à gérer, surtout si elle a lieu dans le même environnement. Néanmoins, un travail psychologique important est généralement réalisé afin de comprendre les mécanismes ayant mené à cet état d’épuisement et éviter que les mêmes causes ne reproduisent les mêmes effets.
Il n’existe pas de règle précise à ce niveau. Cela dépend de la réaction, des besoins et de l’état d’esprit de chacun. Une chose est certaine : en cas de burn-out, arrêter de travailler est absolument indispensable et la période d’arrêt peut être longue.
Il convient en effet tout d’abord de se reposer. Un burn-out constitue à la fois un épuisement psychologique et physique.
Après avoir rechargé ses batteries, il faut prendre le temps de s’interroger sur son rapport au travail et analyser les raisons de cet épuisement professionnel pour éviter de replonger. C’est à ce niveau qu’un accompagnement psychologique s’avère très utile.
Lorsque le retour à la vie active se profile à l’horizon, il peut représenter une importante source d’angoisse. Cette démarche exige donc une préparation minutieuse.
Il convient tout d’abord de ne pas précipiter les choses. Parfois, des impératifs financiers rendent nécessaire une reprise anticipée du travail. Le risque de rechute est alors plus élevé. La reprise doit idéalement être progressive.
Dans la plupart des cas, un retour au travail à temps partiel est préconisé. Celui-ci s’effectue alors pendant la période couverte par le certificat médical d’incapacité de travail, ce qui présente l’immense avantage de pouvoir se réinsérer en douceur dans la vie professionnelle.
Avantage intéressant : durant cette période de transition, l’affilié en arrêt maladie pour cause de burn-out continue à percevoir une indemnité de la part de Partenamut. La première tranche de 20 % d’heures prestées n’entraîne par ailleurs pas de réduction de votre indemnité d’incapacité de travail.
Ce dispositif facilite donc la reprise du travail à temps partiel.
Après un épisode d’épuisement professionnel, des changements s’imposent quant à la manière de mener une carrière. Cela ne signifie pas qu’il faut abandonner toute ambition professionnelle, mais si l‘on reproduit le même schéma qu’auparavant, le risque que les mêmes causes produisent les mêmes effets est particulièrement élevé.
Ces changements sont d’autant plus cruciaux s’il s’agit de reprendre le même poste au sein de la même entreprise. Il est alors essentiel de définir une nouvelle façon de travailler ou d’organiser le travail avec votre employeur.
L’une des principales difficultés lorsque l’on reprend la même fonction, c’est de gérer le sentiment de culpabilité et l’angoisse de ne pas être à la hauteur. Un travailleur qui sort d’un burn-out peut parfois s’en vouloir d’avoir fait peser une charge de travail plus lourde sur ses collègues. Il peut aussi craindre de ne plus être aussi performant, de ne plus être à la hauteur. Le danger consiste alors à entrer une nouvelle fois dans la spirale infernale de toujours vouloir en faire plus, au risque de se brûler les ailes.
Très souvent, le burn-out constitue un tournant essentiel dans la vie. De nombreuses personnes qui ont traversé cette épreuve déclarent ne plus appréhender les choses de la même manière après cet épisode difficile. Elles manifestent le désir de se recentrer sur l’essentiel, quitte à y perdre sur le plan matériel. Trouver un meilleur équilibre entre vie privée et vie professionnelle devient une priorité.
Cette pause forcée peut faire naître la volonté d’apprendre de nouvelles choses, de découvrir de nouveaux horizons. Le plan de carrière change : il n’est plus question d’arriver le plus haut possible ou de vouloir faire carrière, mais de trouver du sens à l’activité que l’on exerce. Un burn-out, c’est se heurter frontalement à ses propres limites. Une fois que celles-ci sont connues, il s’agit d’apprendre à ne pas les dépasser.
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Le burn-out désigne l’épuisement professionnel conduisant à l’extinction (traduction de « burn-out ») de toute forme d’énergie ou de motivation pour le travail. Une fois le diagnostic posé, voyons ensemble les pistes à explorer pour guérir et reprendre sa vie professionnelle avec davantage de sérénité.
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Après une longue période de confinement et des vacances pas toujours reposantes, les enfants sont retournés à l'école. Mais les questions et les inquiétudes sont nombreuses pour les parents. Certains d’entre eux placent souvent la barre trop haute, pour eux-mêmes et pour leurs enfants. L’insécurité liée à la crise du coronavirus peut aussi rendre plus vulnérable à l’épuisement. Nos conseils pour éviter le burn-out parental.