Le burn-out ne surgit pas un beau matin de nulle part. Il résulte généralement d’une longue surcharge mentale. Incapable de résister à la pression qui lui est imposée, l’esprit se met en sécurité. Il disjoncte (au sens premier du terme). Découvrons ensemble comme reconnaître les signes de l’épuisement professionnel et comment éviter d’en arriver là.
Quand ils se manifestent, les symptômes du burn-out peuvent se révéler spectaculaires. Le manque d’énergie qui en résulte rend parfois impossible le simple fait de se lever le matin. Tout ce qui touche au travail fait l’objet d’un rejet émotionnel et physique total. Il s’agit véritablement d’un signal d’alerte lancé par votre corps.
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Les symptômes du burn-out sont à la fois physiques et psychologiques. Cet épuisement peut aussi s’exprimer à travers des troubles du comportement.
Les symptômes du burn-out sont à la fois physiques et psychologiques. Cet épuisement peut aussi s’exprimer à travers des troubles du comportement.
Vous éprouvez des difficultés à vous endormir, vos nuits sont agitées et votre sommeil n’est pas réparateur.
Vous vous sentez fatigué, sans énergie.
Vous connaissez des troubles gastriques ou des sensations de vertige.
Vous ne trouvez plus de motivation pour le travail.
Vous avez perdu toute confiance en vos capacités professionnelles.
Vous ne voyez plus le sens de ce que vous faites, vous manquez de concentration et une forme d’indifférence s’installe par rapport à votre travail.
Vous éprouvez de l’anxiété.
Vous cherchez à fuir en vous réfugiant dans l’alcool, les médicaments ou le jeu.
Les psychologues américains Christina Maslach et Michael Leiter observent le surmenage professionnel sous trois dimensions :
L’épuisement émotionnel
Il s’agit d’un état de fatigue physique et psychologique, caractérisé par une absence quasi totale d’énergie émotionnelle qui se répercute sur la vitalité de l’individu. Celui-ci, trop engagé dans des activités professionnelles a épuisé peu à peu son capital, énergie. Il se sent littéralement vidé, au bout du rouleau. Ce manque d’énergie est d’autant plus néfaste que l’individu pense qu’il n’a aucun moyen à sa disposition pour recharger ses batteries.
L’état de dépersonnalisation ou de déshumanisation
Il se caractérise par une attitude négative et détachée de la part de l’individu envers les personnes avec lesquelles il interagit dans le contexte professionnel (collègues, clients, usagers, patients, etc.). Il n’éprouve plus aucune empathie envers les autres, traités comme de simples objets. Cette froideur des relations interpersonnelles prend souvent la forme de cynisme.
Une diminution du sens de l’accomplissement et de la réalisation de soi
L’individu porte un regard très négatif et dévalorisant sur la plupart de ses réalisations et accomplissements personnels et professionnels. Il est démotivé et son estime de soi s’en ressent. La perte de confiance en soi résultant de ce type d’attitude est associée à un vécu dépressif important et à une incapacité à faire face aux obligations professionnelles.
Les symptômes du burn-out ressemblent beaucoup à ceux que l’on peut rencontrer chez une personne dépressive. Quelques différences permettent néanmoins de les distinguer : en cas de burn-out, un individu continue à s’intéresser à ce qu’il se passe en dehors du travail. Lors d’une dépression, il ne s’intéresse plus à rien et broie du noir sur tous les sujets.
L’épuisement professionnel est lié aux risques psychosociaux en entreprise :
Les exigences du travail (charge de travail, horaires, etc.)
Les exigences émotionnelles, c’est-à-dire être confronté à des situations émotionnellement éprouvantes
Le manque d’autonomie et de marges de manœuvre pour réaliser son travail
Le manque de soutien social et de reconnaissance au travail
Les conflits éthiques et de valeurs
Les changements et l’insécurité de l’emploi et du travail
L’exposition à plusieurs de ces facteurs de risque, durant une période plus ou moins longue selon les individus, risque de conduire une personne vers l’épuisement professionnel et de provoquer un burn-out.
N’importe qui est susceptible de connaître un jour un épisode de burn-out. Mais ce phénomène touche majoritairement les personnes très investies dans leur travail. De bons éléments exigeants envers eux-mêmes, voire perfectionnistes.S’ils ont l’impression de ne pas totalement répondre aux attentes placées en eux, ils en souffrent et ont tendance à en faire toujours plus pour prouver leur valeur. Au risque de se mettre dans le rouge et de s’épuiser.
Le burn-out se situe donc aux antipodes de l’image de « maladie de tire-au-flanc » que certains s’en font. Il résulte au contraire souvent de ce que l’on pourrait appeler un « excès d’engagement ».
Pour éviter de se retrouver en situation de surmenage professionnel, il convient de ne pas s’oublier dans l’exercice de son métier et de cultiver le plaisir de travailler. Cela passe par :
Prendre le temps d’apprécier vos succès
Créer des liens avec vos collègues ou coéquipiers et cultiver l’esprit d’équipe
Chercher la nouveauté dans vos tâches professionnelles afin d’éviter la routine
Prendre le temps de décompresser, de bouger et de s’accorder des pauses
Oser dire non (le manque d’assertivité est une caractéristique commune à de nombreuses personnes qui ont connu un burn-out)
En cas de problème, oser en parler et demander de l’aide, et ne pas laisser la situation pourrir
Si le burn-out résulte d’une surcharge professionnelle, le bore-out découle de son côté de l’absence de défis au travail, conduisant à une forme de monotonie ou d’ennui (le verbe anglais « bore » signifie « s’ennuyer »). Une modification des tâches à accomplir ou de l’organisation du travail permet en général de sortir du bore-out assez rapidement.
Le burn-out parental (aussi appelé épuisement parental) désigne une réalité vécue par de nombreux parents. Il n’est pas facile de conjuguer vie professionnelle et vie familiale, et de se montrer à la hauteur sur tous les fronts. Le stress et l’épuisement peuvent alors prendre un caractère chronique.
Si dans le cas d’un burn-out professionnel, la tension baisse une fois que l’on se trouve en dehors du cadre du travail, le burn-out parental n’offre aucune échappatoire, puisqu’il n’est pas possible de prendre congé de ses enfants. Il est donc encore plus difficile de ne pas se laisser engloutir.
Outre l’épuisement, la perte du plaisir d’exercer son rôle de parent est l’un des symptômes les plus fréquents du burn-out parental. Des sentiments ambivalents peuvent aussi naître par rapport aux enfants, avec parfois une forme de rejet, voire de violence.
Pour y remédier, savoir identifier ses émotions et apprendre à gérer ses réactions lors des situations de tension constitue une importante voie de salut.
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