Cancer du sein : tout savoir sur le dépistage et le traitement de la maladie

Maladies graves ou chroniques / Cancer

Le cancer du sein est le plus fréquent en Belgique. D’après la Fondation contre le Cancer, il représente environ 15 % de l’ensemble des cancers dans notre pays. Avec un diagnostic précoce et une prise en charge rapide, les perspectives de guérison sont bonnes. Du dépistage aux traitements en passant par le volet psychologique, Partenamut a décidé d’aborder tous les angles de cette maladie pour répondre aux questions des patientes et de leurs proches.

Les chiffres publiés par la Fondation contre le Cancer indiquent que le cancer du sein présente un pronostic plutôt favorable. Le taux de survie à 5 ans atteint 92 %. La situation dépend bien entendu du type de tumeur et du stade d’évolution de la maladie, mais selon les données de la Fondation Registre du Cancer, un cancer du sein dépisté à temps guéri dans 9 cas sur 10.

Il s’agit évidemment de chiffres positifs, mais le cancer du sein bouleverse tout de même chaque année la vie de plus de 10 000 femmes. Psychologiquement, l’annonce d’un cancer du sein représente un moment très difficile à vivre, aussi pour les proches qui ne savent pas toujours comment leur venir en aide.

Le dépistage, un maillon essentiel de la lutte contre le cancer du sein

La recherche médicale a permis d’enrichir l’arsenal thérapeutique à disposition des médecins au cours des dernières années, mais ce pourcentage élevé de guérisons a aussi été rendu possible par une prise de conscience du rôle essentiel du dépistage.

C’est pourquoi un mammotest gratuit est proposé tous les deux ans aux femmes entre 50 et 69 ans, la tranche d’âge la plus touchée par la maladie. En dehors de cette tranche d’âge, vos Avantages Partenamut vous remboursent 15 € par examen (max.3 examens/an).

Il existe de nombreux centres de dépistage partout en Belgique. Prenez donc rapidement rendez-vous près de chez vous si vous faites partie de la cible concernée.

À ce propos, nous vous expliquons le principe de la mammographie, avec quelques conseils pratiques (habillement, etc.).

Un bilan sénologique peut aussi être réalisé de façon plus personnalisée à travers le projet international MyPeBS ou en fonction des facteurs de risques propres à chaque individu.

L’autopalpation est également cruciale dans la lutte contre le cancer du sein. Chaque femme devrait s’habituer, dès le plus jeune âge, à la pratiquer pour repérer une éventuelle boule ou un creux au niveau du sein.

En tant que mutualité, Partenamut encourage pleinement le dépistage à travers une intervention sur le prix des consultations préventives.

Et vous, où en êtes-vous par rapport au dépistage ? Certaines femmes entre 50 et 69 ans ne participent pas au dépistage du cancer du sein. Diverses raisons sont avancées : le prix, la crainte de la douleur, les délais pour obtenir un rendez-vous, etc.
Et vous, à quel point êtes-vous sensibilisée à l’importance du dépistage ? Pour le savoir, répondez au
questionnaire sur le site internet : www.prevention-cancer-sein.partenamut.be

Le traitement du cancer du sein

Lorsque les examens réalisés révèlent la présence d’un carcinome, la stratégie thérapeutique se met en place. Chirurgie, chimiothérapie, radiothérapie… le choix dépend de la situation de chaque patiente.

Il peut s’agir de traitements lourds, qui mettent le corps et l’esprit à rude épreuve. Il est alors très important de prendre soin de soi, de ses cheveux et de sa peau. Partenamut propose dès lors de nombreux avantages conclus auprès de nos partenaires pour permettre à ses membres frappées par le cancer de préserver féminité et estime de soi.

Si l’ablation d’un sein (voire des deux) est nécessaire, la chirurgie reconstructive permet de masquer la trace indélébile laissée par la maladie. Néanmoins, la reconstruction physique et psychologique se révèle parfois compliquée.

Faire face à une maladie grave a aussi des répercussions financières en raison de la baisse de revenus que cette situation peut entraîner. C’est pourquoi Partenamut prévoit une intervention jusqu’à 7 000 euros/an pour les soins de santé liés au traitement de ce type d’affections.

Un témoignage inspirant

Lorsqu’elle a été touchée par un cancer du sein à l’âge de 45 ans, Delphine Remy a trouvé dans le partage de son expérience l’énergie nécessaire pour mener la lutte.

Elle a accepté de revenir avec nous sur cette bataille contre la maladie, qui s’est finalement révélée très enrichissante.

Auteure du podcast « Naître princesse, devenir guerrière – Cancer ? Je gère ! », elle continue d’apporter un soutien à celles qu’elle appelle ses « sœurs de combat ».

Le cancer du sein chez l’homme

Les cas de cancers du sein chez l’homme sont plus rares, mais ils existent. Selon les chiffres publiés par Think-Pink, 1 cancer du sein sur 150 concerne un homme.

La méconnaissance de ce danger potentiel peut freiner le diagnostic. Cependant, le cancer du sein chez l’homme se déclare généralement chez des sujets dont un membre de la famille directe a souffert d’un cancer du sein.

Le facteur génétique, à savoir une anomalie du gène BRCA2, est souvent en cause.

Une collaboration étroite avec Think-Pink

Think-Pink constitue aussi un acteur majeur de la sensibilisation au dépistage du cancer du sein. La plateforme offre des réponses à de nombreuses questions et l’opération Octobre Rose est aujourd’hui connue de toutes et tous, sans parler des manifestations sportives organisées par Think-Pink un peu partout pour soutenir la recherche, la prévention et l’accompagnement des malades.

La lutte contre le cancer est aussi l’un des combats majeurs menés par Partenamut.