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Les tiques sont présentes dans les jardins, les parcs, les bois, les dunes..., le plus souvent entre mars et octobre. Ces sortes d’acariens vivent principalement au sol, mais lorsqu'ils cherchent un hôte, ils escaladent les hautes herbes, les fougères ou les buissons pour grimper ensuite sur les animaux, mais aussi les humains. Les tiques cherchent alors un endroit chaud où s’accrocher (par exemple dans le cou, le creux des genoux, le pli de l'aine ou les aisselles) pour se nourrir de leur sang.
Le plus simple, évidemment, serait d'éviter qu'une tique ne vous pique. Voici quelques conseils pour réduire les risques :
Malgré ces précautions, le risque zéro n’existe pas. Dès lors, lorsque vous passez du temps dehors, vérifiez systématiquement si vous n’avez pas été piqué. Ce petit réflexe peut vous éviter pas mal de dégâts.
Bien souvent, vous ignorez que vous avez été piqué par une tique, car la piqûre est indolore. Vous devez donc examiner attentivement votre peau pour chercher la moindre trace. Si vous découvrez un petit point foncé, légèrement flexible et qui semble parfois basculer, voici quelques conseils pour retirer la tique en toute sécurité :
Lorsque vous avez retiré la tique, désinfectez la zone autour de la morsure avec de l'alcool (à 70 %). Notez la date et l’endroit de votre corps où vous avez été piqué. Surveillez cette zone pendant trois mois.
La tique peut, via sa salive, transmettre la bactérie Borrelia burgdorferi, qui provoque la maladie de Lyme. Plus la tique reste accrochée longtemps, plus il y a de risques qu’elle vous infecte. Par contre, si la tique est retirée dans les 12 à 24 heures suivant la morsure, le risque de transmission de la maladie est plus faible.
En cas d’infection, une plaque rouge circulaire apparaît généralement autour de la morsure. Si votre peau est de couleur foncée, cette tâche sera plutôt bleue. La tâche n'apparaîtra pas immédiatement, mais seulement 2 à 30 jours après avoir été piqué. D’où l’importance de se rappeler de l’endroit de la piqûre. Celle-ci s’agrandit progressivement, mais peut passer inaperçue lorsqu’elle apparaît à un endroit peu visible. Des symptômes grippaux, tels que de la fièvre, des douleurs musculaires et/ou articulaires peuvent également se présenter, ainsi que des gonflements et des rougeurs.
Si ces symptômes apparaissent, contactez votre médecin traitant. Sans traitement, la bactérie peut se propager dans d’autres endroits de l’organisme, comme les articulations, le système nerveux et le cœur et des symptômes peuvent se présenter à nouveau des mois ou des années plus tard.
La maladie peut être contrôlée au moyen d’antibiotiques. En général, le rétablissement est rapide et les conséquences à long terme sont rares. Il est impossible de développer une immunité contre cette maladie. Si vous êtes infecté par la bactérie une seconde fois, vous pouvez à nouveau contracter la maladie de Lyme.
Les tiques peuvent être porteuses de diverses bactéries, virus, parasites et causer d'autres maladies. L'une d’entre elles est l’encéphalite à tiques (TBE). Il s'agit d'une inflammation du cerveau et/ou des méninges causée par un virus.
Vous pouvez vous faire vacciner contre l'encéphalite à tiques lorsque vous voyagez dans des zones à haut risque. La vaccination est notamment recommandée pour les randonnées et le camping dans les régions boisées d'Europe centrale/orientale ou d'Extrême-Orient. Le vaccin n'est pas recommandé en Belgique car la maladie n'a jamais été diagnostiquée chez des personnes n'ayant pas voyagé dans un pays à risque. La vaccination contre l'encéphalite à tiques ne protège pas de la maladie de Lyme. Cette maladie, également transmise par les tiques, est causée par une bactérie pour laquelle il n'existe pas de vaccin.
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