L’annonce d’un cancer du sein

8 avril 2018 / Cancer , Prevention et soins - Maladies graves et chroniques

Cancer du sein… En 2015, environ 10 400 personnes ont entendu ce diagnostic. Des mots qui font peur, tant à la personne atteinte qu’à son entourage, alors que cette maladie est de mieux en mieux traitée. Comment surmonter le choc initial de l’annonce ? Et que se passe-t-il en cas de projets de maternité ?

Un couple assis sur un pont se tient la main

Un moment difficile à surmonter

Le diagnostic du cancer est effrayant par sa proximité. Tout le monde y a été confronté de près ou de loin, dans sa famille ou parmi ses amis. L’annonce de la maladie est difficile à entendre, car la personne porte déjà ses peurs et ses représentations sur le cancer. Véritable tremblement de terre, les habitudes et les repères s’envolent. Il est difficile à ce moment de tout entendre et de tout comprendre. Toutefois, voici quelques conseils pour surmonter au mieux ce moment : les informations fournies lors de l’entretien avec l’oncologue seront précieuses. 

Quelques conseils pour mieux vivre cette annonce

  • Faites-vous accompagner par un proche ou une amie pour vous soutenir et vous aider à mieux assimiler la mauvaise nouvelle. 
  • Préparez une liste de questions et n’hésitez jamais à poser toutes vos questions au personnel soignant : moins d’incertitudes sur votre maladie ou votre traitement, c’est aussi moins de stress.
  • Exprimez-vous : si vous ressentez le besoin, exprimez-vous auprès de vos proches et des soignants. Parler de vos émotions pourra vous apporter un certain soulagement et vous aidera à vous adapter à cette nouvelle situation. 
  • Gardez vos habitudes et routines dans la mesure du possible : un café toutes les semaines entres amies, aller marcher tous les jours…

Que se passe-t-il si je veux un enfant après le traitement de mon cancer ?

Certains traitements contre le cancer du sein (chimiothérapie et radiothérapie) peuvent compromettre votre fertilité. Vous disposerez peut-être néanmoins d’options pour préserver vos chances d’avoir un enfant après votre traitement. Parlez-en avec votre équipe soignante, ils vous exposeront toutes les possibilités compatibles avec votre traitement. 
Si vous avez moins de 35 ans, la possibilité la plus souvent évoquée sera la congélation des ovocytes (ovules) : cette technique implique une stimulation hormonale, puis le recueil et la congélation rapide de vos ovules. D’autres techniques sont également disponibles, comme la conservation d’embryons après une fécondation in vitro (FIV), la conservation de tissus ovariens ou la conservation d’ovules immatures.  
 

Et vous, où en êtes-vous par rapport au dépistage ?

Suis-je concernée ?

Partenamut est l’agent d’assurance (n° OCM 5003c) pour « MLOZ Insurance », la SMA des Mutualités Libres (RPM Bruxelles, 422.189.629, agréé sous le n° OCM 750/01 pour les branches 2 et 18). Vous pouvez trouver les fiches d’information et les conditions générales de chaque produit ici : Informations légales. Le droit belge s’applique au contrat d’assurance. La durée du contrat est à vie. En cas de plainte, vous pouvez contacter soit le service des plaintes de Partenamut (plaintes@partenamut.be), soit l’Ombudsman des Assurances (www.ombudsman-insurance.be).
Pour obtenir des informations sur l’affiliation à ces produits, veuillez contacter votre mutualité.