Mieux vivre son diabète

Chaque année, depuis 20 ans, le 14 novembre est consacré à la Journée Mondiale du Diabète. Une maladie chronique qui touche près de 590 millions de personnes dans le monde, soit 1 personne sur 9. Mais plus de 4 personnes sur 10 ignorent qu’elles en sont atteintes (source Fédération Internationale du Diabète). En Belgique, on estime qu’il y a environ 880.000 diabétiques (chiffre 2023 de l’Agence InterMutualiste).

La Journée Mondiale du Diabète

Cette journée de sensibilisation a été lancée en 1991 à l’initiative de la Fédération internationale du Diabète et de l’Organisation mondiale de la santé. Elle a pour objectif de sensibiliser le plus grand nombre à un problème de santé mondiale. Cet événement est célébré chaque année le 14 novembre, date d’anniversaire de Frederick Banting, qui a découvert l’insuline avec Charles Best en 1922.

Diabète et bien-être au travail

Le thème de la Journée Mondiale du Diabète 2025 est "Diabète et Bien-être". Cette année, la campagne met l’accent sur le diabète au travail. Des milliers de personnes vivant avec le diabète rencontrent des difficultés à gérer leur condition au travail. Elles souffrent de stigmatisation, de discrimination et d’exclusion. Cet événement est l’occasion de les soutenir pour qu’elles puissent avoir un accès approprié aux soins et mener une vie épanouie.

L’Association du Diabète

Depuis 1942, cette asbl qui regroupe des personnes diabétiques, des paramédicaux, ainsi que des médecins, a pour mission de fournir toutes les informations nécessaires à une bonne gestion de la maladie.

Quel rôle joue l'association auprès des personnes diabétiques ?

L’association a pour mission d'informer les personnes diabétiques en leur donnant les clés pour leur permettre de comprendre tous les mécanismes qui sont liés à la maladie. Lorsque le diagnostic est posé, il n’est pas toujours facile d’assimiler toutes les informations fournies par les médecins. Le diabète étant une maladie chronique, les malades vont également avoir besoin d’un accompagnement de longue durée. L’association leur offre du soutien et répond à toutes leurs questions via une permanence téléphonique.

Comment s’effectue cet accompagnement ?

Les permanences téléphoniques ne sont pas des consultations médicales. Elles servent uniquement à répondre aux questions et à aborder les aspects pratiques de la maladie. Par exemple, comment s’organiser quand on part en voyage ou lors d’un dîner de famille, où trouver le matériel adéquat et comment l’utiliser… La gestion de la maladie a beaucoup évolué, notamment grâce à de nouvelles technologies. Les patients peuvent utiliser des capteurs placés sur leur bras qui mesurent en continu leur taux de glycémie. Dès que celui-ci est critique, une alerte s’enclenche. Cette pratique vise à remplacer l’ancienne méthode très contraignante qui consistait à se piquer le doigt plusieurs fois par jour. L’association peut aider les patients à utiliser correctement ces capteurs.

Déstigmatiser le diabète

De nombreuses personnes diabétiques cachent leur maladie, car il existe encore trop de discrimination notamment au niveau professionnel. Les traitements sont souvent lourds et demandent des contrôles et des soins quotidiens difficiles à effectuer sur le lieu de travail. L’association essaie de changer la vision négative qui est parfois perçue dans l’opinion publique en montrant des exemples positifs de diabétiques qui sont actifs, font du sport… Leur vie ne se résume pas à la maladie, ils peuvent vivre un tas de choses formidables. De nombreuses activités très variées (balades nature, sorties culturelles, activités sportives…) sont organisées pour permettre aux personnes diabétiques de ne pas se focaliser sur leur maladie.

Comment sensibiliser le grand public ?

Tout d’abord en effectuant le test en ligne proposé par l’association. Il permet d’évaluer le niveau de risque et de se faire dépister si les risques sont élevés. Des actions sont également organisées dans les communes, les mutualités, ainsi que dans des entreprises qui veulent sensibiliser leur personnel aux risques du diabète. Il est également important de faire un travail d’éducation dans les écoles. En incitant les enfants dès leur plus jeune âge à adopter de bonnes habitudes alimentaires et à faire de l’exercice, on évite les risques d’obésité qui peuvent entraîner du diabète de type 2.

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