Grossesse et naissance / Naissance
La grossesse et l’accouchement ont des conséquences sur le périnée. Pour éviter les problèmes d’incontinence, il est important d'opter pour la rééducation ou kiné postnatale.
Lors de la gestation et surtout de l’accouchement, le plancher pelvien (ou le périnée) souffre tout particulièrement. C’est cette zone qui s’étend, chez la femme, de la vulve à l’anus. Elle est composée de muscles et de ligaments qui ont pour but de soutenir les organes du petit bassin : la vessie, le rectum, une partie de l’intestin…
Ils ont aussi pour mission de bloquer la vessie lorsque la zone est soumise à une pression (lorsque vous éternuez, que vous riez, que vous portez une lourde charge…). Avec la gestation et les couches, ces muscles et ligaments sont mis à mal et se distendent. Ils ont donc plus de mal à assurer leur fonction avec le risque d’avoir une ‘descente d’organes’ ou de souffrir d’incontinence urinaire.
La kiné postnatale est la méthode recommandée à toutes les femmes qui ont accouché – par voie naturelle ou par césarienne – pour prévenir ces risques. Des séances sont souvent prescrites par le gynécologue. Le kiné vous fera réaliser des exercices qui vont rendre du tonus aux muscles de cette zone afin qu’ils puissent reprendre leur fonction. Les séances débutent environ 6 semaines après les couches.
Chaque kiné a sa méthode pour la travailler, que ce soit par des exercices précis qui ré-entraînent les muscles ou par stimulation électrique, voire par l’utilisation d’une sonde vaginale qui va mesurer la contraction volontaire (c’est le biofeedback).
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Grossesse et naissance / Naissance
L’allaitement maternel est le mode d’alimentation le plus naturel pour un nourrisson, mais il ne va pas de soi pour autant. Il demande un certain degré de préparation et un accompagnement professionnel (du moins au début) pour en maîtriser toutes les subtilités.
Grossesse et naissance / Naissance
Après l’accouchement, le corps passe par une série de modifications physiques et psychologiques. Certaines sont bien connues, comme les fuites urinaires et le baby blues. Mais il en existe d’autres dont on parle moins et qui peuvent être déstabilisantes pour la jeune maman.
Grossesse et naissance / Naissance
Jusqu’en 2014, les femmes pouvaient rester 4/5 jours à la maternité après leur accouchement. En 2016, le gouvernement fédéral a raccourci ce séjour à 3/5 jours. Une tendance qui se répand dans la plupart des pays occidentaux. Selon les experts, cette hospitalisation plus courte est tout à fait raisonnable d'un point de vue médical, à condition que de bons soins postnatals soient prévus pour les femmes qui en ont besoin.