La crise sanitaire que nous connaissons depuis un an aura-t-elle raison de la santé mentale de nos adolescents et jeunes adultes ? Nous avons rencontré Marc Breugelmans, coach scolaire et praticien PNL pour aborder cette question.
Selon lui, les restrictions sociales mises en place pour freiner la transmission de ce nouveau coronavirus ont révélé des failles chez certains jeunes. Les écouter est primordial en cette période, mais il se montre optimiste quant à leur capacité de résilience. Il répond à nos questions ci-dessous :
On ressent actuellement un mal-être grandissant dans l’ensemble de la population et les jeunes ne sont pas épargnés. Mais ils ne sont peut-être pas les plus touchés. Ce que l’on constate, c’est que la crise du coronavirus, avec le confinement et ses conséquences sociales, ont été un révélateur de problèmes qui existaient déjà auparavant.
C’est vrai qu’à cet âge, l’individu se construit par rapport à un groupe. Les cours à distance permettent d’assurer la formation scolaire des jeunes, mais c’est un enseignement très déshumanisé. Une bonne relation avec un professeur est souvent bénéfique au niveau des résultats, car l’élève ou l’étudiant est tiré vers le haut. Il ne veut pas décevoir. Aujourd’hui, l’interaction avec les enseignants est difficile et cela peut mener au décrochage scolaire.
En effet, ces jeunes sont d’autant plus désœuvrés que les adultes sont eux-mêmes en difficulté. Ils ont perdu leurs repères et chacun doit retrouver sa place. J’aime dire qu’on est la moyenne des gens que l’on côtoie. Un climat familial morose permet rarement de voir la vie du bon côté. Si je peux donner un conseil aux parents de jeunes en perte de repères, ce serait de faire preuve de flexibilité par rapport aux règles. D’adapter tant que possible le rythme familial aux besoins des jeunes, à d’éventuels troubles du sommeil.
Je ne le pense pas. Savoir quand on pourra être libéré des contraintes, voir la ligne d’arrivée pour se motiver à tenir bon, c’est surtout un besoin d’adultes. Les jeunes vivent davantage dans l’instant présent. La question qu’ils se posent c’est plutôt : « Comment puis-je vivre ma vie avec ce virus ? ». Ils ont compris l’enjeu sanitaire et sont attentifs au respect des règles. Mais ils veulent y trouver du sens. Ne pas pouvoir voir des amis ou faire du sport à l’extérieur alors qu’ils s’entassent matin et soir dans des bus bondés les heurte beaucoup. C’est dans ce type d’incohérences qu’ils pourraient trouver une forme d’injustice. Rater des moments importants de leur vie, comme un voyage rhéto à 18 ans ou un baptême étudiant, peut aussi les marquer.
La principale clé, c’est l’écoute. Cette période est dangereuse pour certains jeunes, car ils sont dans une grande souffrance. Le mot d’ordre, c’est de les reconnecter à leur richesse intérieure, à ce qui les fait avancer. Certains d’entre eux ont ou auront besoin d’une aide thérapeutique et ils doivent pouvoir la trouver. Mais une oreille attentive peut parfois suffire. Écouter peut être un acte très concret : il s’agit de chercher des solutions pour contrer ce mal-être, de challenger le jeune pour lui donner la force et la confiance pour aller de l’avant. Et si le besoin de parler à quelqu’un en dehors du cercle familial se fait sentir, il faut qu’il sache que des professionnels peuvent lui apporter l’aide dont il a besoin.
Il y aura des traumatismes, c’est certain. Mais je pense que cette période aura aussi un impact positif sur la manière dont ces jeunes voudront construire leur vie. De nouveaux modes de pensée vont apparaître et impacteront les 25 ans à venir. Nous étions jusqu’à présent dans une société matérialiste et individualiste. Je pense que l’avenir sera davantage collectif et solidaire. Selon le concept de la spirale dynamique, une crise est nécessaire pour passer d’un stade à un autre. Nous sommes sans doute en train de la vivre.
De prendre le temps de faire des choses qui les nourrissent. De consacrer quelques heures par semaine à ce qui leur donne de l’énergie pour qu’ils continuent à se voir avancer. Garder le lien avec ce qui compte le plus dans leur vie.
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À l'approche du blocus, l'enjeu pour les étudiants consiste à aborder cette période dans un état de forme optimal. La tentation d'avoir recours à des boissons énergisantes ou à des compléments alimentaires peut dès lors être forte. Mais ces produits sont-ils aussi efficaces que ce que le marketing laisse entendre ? Et surtout, sont-ils sans danger pour la santé ?
La période de blocus s’apparente souvent à un marathon pour l’étudiant qui s’y colle : un travail de longue haleine qui nécessite un effort des semaines durant. Pour l’affronter, il est important de prendre soin de soi tout au long de cette période éprouvante. Nutrition, sommeil et bien-être vont jouer un rôle aussi important que l’organisation et la préparation.
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