On enregistre chaque année environ 600 nouveaux cas de cancers du col utérin en Belgique. Toutes les femmes sont susceptibles de contracter le papillomavirus et de développer un cancer du col de l’utérus. Le risque est toutefois plus élevé pour les fumeuses ou les femmes dont le système immunitaire est affaibli.
En effet se déclare plus souvent chez les femmes qui prennent des médicaments qui affaiblissent le système immunitaire, chez celles qui sont séropositives ou qui souffrent du sida. Les femmes n'ayant jamais fait de frottis constituent aussi un groupe à risque, car les stades précoces de la maladie n’ont jamais été détectés ni traités.
Très rare avant 25 ans, le cancer du col de l’utérus devient plus fréquent dès la trentaine, pour culminer vers 50 ans. 40 % des femmes atteintes de ce cancer ont entre 35 et 64 ans. Les femmes ménopausées peuvent donc être contaminées et développer un cancer.
La bonne nouvelle, c'est que le développement du cancer du col de l’utérus peut facilement être évité, grâce au dépistage par frottis. Ce dernier permet d’identifier des lésions précancéreuses avant qu’elles n’évoluent en cancer ou un cancer au tout début de son évolution. Le dépistage est recommandé à toutes les femmes entre 25 et 64 ans, et doit être réalisé tous les 3 ans. La ménopause n’est pas une raison pour ne plus le pratiquer.
Une simple couverture mutuelle permet de rembourser intégralement vos frais de dépistage.