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Contraception masculine : vers plus d'équité

Prévention / Sexualité

Si on parle plus souvent de contraception féminine, des méthodes destinées aux hommes existent aussi. Pour mieux comprendre les options et les évolutions en matière de contraception masculine, nous avons invité Camille Nérac, sexologue, à partager son regard et à nous éclairer dans une vidéo à découvrir ci-dessous.

Préservatif, vasectomie ou encore méthodes en cours de développement : faisons un tour d’horizon sur les options disponibles pour un meilleur partage de la charge contraceptive dans le couple.

Les contraceptifs masculins validés

Le préservatif : fiable, accessible et protecteur

Le préservatif reste à ce jour la méthode contraceptive masculine la plus répandue. Il est facile à utiliser et constitue le seul moyen de contraception masculin qui protège aussi contre les infections sexuellement transmissibles (IST). Son efficacité dépend cependant de son bon usage (taille adaptée, précautions lors de l’ouverture, changement lors d’un nouveau rapport...). 

La vasectomie : une solution permanente

La vasectomie est une intervention chirurgicale qui consiste à sectionner ou bloquer les canaux déférents (canaux présents dans les testicules permettant aux spermatozoïdes de rejoindre le sperme), empêchant ainsi les spermatozoïdes d’être libérés lors de l’éjaculation.

Cette méthode est :

  • hautement fiable (mais pas immédiate),
  • définitive dans la majorité des cas (bien qu’une tentative de réversion soit parfois possible),
  • sans impact sur la vie sexuelle (érection, éjaculation...).

Elle est surtout conseillée si vous n’envisagez pas ou plus d’avoir d’enfants. En amont, un entretien avec un professionnel de la santé est nécessaire pour bien comprendre les enjeux de cette intervention.

Les contraceptifs masculins hormonaux : en cours d’essais

Inspirée de la contraception hormonale féminine (pilule et implant), la contraception hormonale masculine agit sur la production de spermatozoïdes. Différentes versions existent et s'administrent par voie orale, par injection ou en gel à appliquer.

Les tests menés, notamment en Europe, montrent que cette méthode fonctionne bien : dans 85 à 90 % des cas, elle permet d’arrêter la production de spermatozoïdes après environ deux mois. Pourtant, aucun produit n’a encore été lancé sur le marché. Les inquiétudes autour d’éventuels effets secondaires, comme une baisse du désir sexuel ou une remise en question de la virilité, freinent encore son développement.

Vers une responsabilité partagée

Aujourd’hui, la charge contraceptive repose encore majoritairement sur les femmes. Pourtant, les mentalités évoluent, et de plus en plus d’hommes souhaitent s’impliquer activement dans la gestion de leur fertilité.

Si certaines méthodes sont déjà disponibles, d’autres nécessitent encore du temps et des recherches. Mais toutes vont dans le sens d’un partage plus équilibré des responsabilités en matière de contraception.

Pour découvrir les différentes méthodes de contraception féminines et masculines disponibles, consultez notre article sur le prix de la contraception en Belgique.

En cas de doute ou d’intérêt pour une méthode particulière, parlez-en à votre médecin ou urologue. Vous pouvez également contacter un centre de planning familial.

Partenamut soutient vos choix !

Afin de permettre à chacun de choisir librement sa contraception, Partenamut propose une intervention financière pour les contraceptifs féminins et masculins.

Recevez jusqu'à 50 €/an pour tous les contraceptifs (pilules, préservatifs, patchs) ou 150 €/3 ans pour l'implant ou le stérilet.

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