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Aussi connue sous l’expression de « blues hivernal » ou de déprime hivernale, la dépression saisonnière touche un grand nombre de personnes chaque année à la même période. Liée en grande partie au manque de luminosité, elle peut être évitée grâce à quelques conseils et astuces.
La dépression saisonnière est également connue sous le nom plus scientifique de TAS (Troubles Affectifs Saisonniers). Il s’agit d’un état dépressif qui survient lors du changement de saison. En grande partie lié au manque de luminosité, la dépression saisonnière se caractérise par sa périodicité et sa récurrence. Elle revient en effet chaque année dès l’automne, quand les journées raccourcissent, et se prolonge en hiver et peut durer jusqu’au retour du printemps.
Certains des symptômes de la dépression saisonnière sont identiques à ceux d’une dépression classique alors que d’autres lui sont plus spécifiques. Voici les symptômes de la dépression saisonnière les plus couramment observés :
Pour affirmer qu’une personne souffre de dépression saisonnière, il faut pouvoir observer ce même état dépressif chaque année à la même période (automne/hiver) et pendant au moins deux années consécutives, avec la présence de plusieurs symptômes parmi la liste ci-dessus. Une petite baisse de moral ne signifie donc pas forcément que vous souffrez de dépression hivernale.
Les femmes sont plus touchées par la dépression saisonnière que les hommes. De même, les personnes dont un ou plusieurs membres de la famille souffrent ou ont déjà souffert de dépression sont plus à risque de développer ce type de trouble. Enfin, les personnes vivant dans des régions à faible ensoleillement en hiver (comme en Belgique) ou exerçant une profession en intérieur qui les empêche de s’exposer à la lumière du jour sont également plus touchées par la dépression saisonnière.
La dépression saisonnière apparaît lors du passage en automne et serait la conséquences de plusieurs facteurs :
La dépression saisonnière ou dépression hivernale est directement liée au manque de luminosité. En hiver, les journées sont courtes et le soleil se fait plus rare ce qui peut avoir un impact sur notre corps. En effet, l’exposition à la lumière joue un rôle important dans la régulation de notre horloge interne qui contrôle diverses fonctions biologiques comme les cycles d’éveil et de sommeil ou la sécrétion d’hormones.
En cas de faible exposition à la lumière du jour, la sécrétion de sérotonine, aussi connue sous le nom d’hormone du bonheur, diminue entraînant des troubles de l’humeur. La diminution de sérotonine est en effet souvent associée à la dépression.
Les longues nuits d’hiver et le manque de luminosité durant la journée ont également un impact sur la sécrétion de mélatonine. Or, cette hormone qui régule les périodes d’éveil et de sommeil est produite par notre corps essentiellement la nuit. En hiver, on en produit donc plus ce qui peut entraîner une sensation de fatigue plus importante, un besoin de dormir plus, une tendance à l’hypersomnie.
Même si on ne sait pas avec certitude pourquoi certaines personnes souffrent de dépression saisonnière et d’autres non, certains individus pourraient être prédisposés génétiquement. Des études suggèrent qu'il existe des variations génétiques qui peuvent rendre certaines personnes plus vulnérables aux états dépressifs.
La dépression saisonnière peut toucher certaines personnes même au cœur de l'été, probablement en raison de la chaleur parfois difficile à supporter ou de l'intensité lumineuse élevée. Actuellement, aucun traitement spécifique n'a été élaboré spécifiquement pour la dépression saisonnière estivale.
Outre les traitements classiques contre la dépression, certaines personnes parviennent à trouver du soulagement en utilisant des systèmes de climatisation, en réduisant la luminosité ambiante dans leur intérieur ou même en choisissant de voyager vers des régions aux températures plus modérées.
Lutter contre la dépression saisonnière nécessite une double approche, d’abord préventive en adoptant certaines habitudes, enfin avec divers traitements lorsque les symptômes sont installés et impactent le quotidien de la personne.
Quelques astuces simples permettent de prévenir l’apparition de la dépression saisonnière ou d’en limiter les symptômes :
Lisez notre article pour découvrir d’autres remèdes naturels contre la dépression saisonnière.
En cas de symptômes sévères, la dépression saisonnière peut être traitée via de différentes façons.
La luminothérapie consiste à reproduire artificiellement la lumière naturelle afin de s’y exposer chaque jour et ainsi bénéficier de ses bienfaits. La luminothérapie favorise la sécrétion de sérotonine, l’hormone de la bonne humeur, tout en réduisant la sécrétion de mélatonine. C’est donc un bon moyen de lutter contre la dépression saisonnière.
Vous pouvez, par exemple, opter pour un simulateur d’aube pour vous réveiller en douceur le matin, vous exposer une demi-heure par jour devant une lampe de luminothérapie ou utiliser la Luminette®, ces lunettes de luminothérapie aussi efficaces qu’une lampe. Cette méthode est toutefois déconseillée en cas de maladie oculaire ou de graves troubles psychiatriques.
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L'utilisation d'antidépresseurs peut s’avérer efficace, surtout en présence de symptômes prononcés. Ces médicaments peuvent être utilisés en monothérapie ou en combinaison avec la luminothérapie.
Certains individus préfèrent les médicaments pour des raisons pratiques, et ils constituent également une alternative pour ceux pour qui la luminothérapie ne suffit pas à soulager les symptômes ou s'avère complètement inefficace. Une consultation chez le médecin est indispensable afin de trouver le traitement et le dosage qui vous convient.
Le suivi en psychothérapie peut être une aide utile dans la lutte contre la dépression saisonnière en travaillant sur les attitudes négatives et les comportements associés. Cette approche permet d'explorer les aspects émotionnels et cognitifs de la dépression saisonnière, favorisant ainsi une compréhension profonde et des stratégies d'adaptation.
D’autres pistes peuvent également être explorées pour soulager les symptômes légers du blues hivernal comme l’acupuncture, l’homéopathie ou encore la méditation. À vous de trouver ce qui vous fait le plus de bien. En cas de symptômes dépressifs plus sévères, le meilleur réflexe est de consulter votre médecin ou un psychologue. Eux seuls pourront vous orienter vers le traitement approprié.
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