Et ce problème majeur, tant pour le malade, que pour son employeur et pour la société en général, les Mutualités Libres ont la volonté de le prendre à bras-le-corps. Elles ambitionnent de réduire le taux d'invalidité de 20 % d'ici 2025.
Comment atteindre cet objectif ambitieux ?
Afin de débattre des solutions possibles, les Mutualités Libres ont réuni tous les acteurs concernés à l'occasion de leur
symposium sur l’incapacité de travail et la réinsertion professionnelle qui a eu le 17 octobre dernier.
Employeurs, patients, FEDRIS, médecins du travail, médecins généralistes, cabinet de la Ministre De Block,... seront présents pour réfléchir à cette question fondamentale : "
Reprendre le travail : quels facteurs de succès ?".
Organiser la collaboration entre les acteurs concernés
Pour faciliter le retour au travail des malades de longue durée, une collaboration efficace et un meilleur dialogue sont nécessaires entre toutes les parties.
Par exemple, entre le médecin traitant, le médecin conseil de la mutuelle et le médecin du travail. Un outil de communication adapté permettrait un meilleur échange des informations autour du patient.
Responsabiliser les employeurs quant au bien-être au travail et la
réintégration professionnelle, via des incitants financiers notamment, c’est aussi une façon de les inciter à jouer un rôle actif dans le
retour au travail.
Miser sur les capacités restantes du malade
D’autre part, les Mutualités Libres considèrent qu’il est temps de mettre fin au préjugé selon lequel une personne en invalidité n’est plus du tout capable de travailler et de se focaliser sur les
capacités restantes sur lesquelles le malade peut capitaliser pour réussir sa réintégration professionnelle. C’est pourquoi il faut revoir les concepts “d’incapacité” et “d’invalidité”.
Plus d’infos ?
Rendez-vous sur le site web de
www.mloz.be ou sur leur
page Twitter des Mutualités Libres.