L’endométriose est une maladie gynécologique chronique qui touche environ
1 femme sur 10. Encore mal connue et difficile à diagnostiquer, elle engendre de violentes douleurs pelviennes et/ou lombaires, des règles abondantes et peut même être une cause
d’infertilité.
Qu’est-ce que l’endométriose ?
L’endométriose est une
maladie de l’endomètre, le tissu qui tapisse l’utérus. Au cours d’un cycle, ce tissu va s’épaissir en vue d’une potentielle grossesse. S’il n’y a pas de fécondation, il va se désagréger et saigner. Ce sont les règles. En cas d’endométriose, du tissu endométrial va se développer hors de l’utérus et coloniser d’autres organes comme les trompes, les ovaires, le vagin… Il peut aussi produire des lésions, des adhérences et des kystes ovariens. Comme l’endomètre, il suit un cycle et se désagrège environ tous les 28 jours. Maladie complexe, l’endométriose ne se développe pas de la même manière chez toutes les femmes, ce qui la rend
difficile à diagnostiquer.
Qui est concerné ?
Toutes les
femmes réglées sont potentiellement concernées, mais on observe davantage de cas chez celles n’ayant pas ou peu d’enfants et ayant eu des règles douloureuses et précoces (avant 11 ans).
Quels sont les traitements ?
L’endométriose étant une maladie dépendante d’une hormone, la solution est de priver l’organisme de cette hormone, c’est-à-dire dans le cas de l’endométriose de l’œstrogène. La prise d’une
pilule en continu ou la pose d’un
stérilet peut aider certaines femmes. D’autres
traitements hormonaux ou chirurgicaux peuvent également être mis en place. L’endométriose étant multiple, c’est à votre gynécologue de décider quel traitement sera le plus adéquat.