600 femmes atteintes du papillomavirus chaque année en Belgique
Si toutes les femmes sont susceptibles d’en souffrir, et par conséquent de risquer de contracter un cancer du col de l’utérus, le risque est plus élevé pour certaines. Par exemple chez les fumeuses ou les femmes dont le système immunitaire est affaibli.
C’est pour cette raison que le cancer du col de l’utérus se déclare plus souvent chez les femmes qui prennent des médicaments qui affaiblissent le système immunitaire, chez celles qui sont séropositives ou qui souffrent du sida. Enfin, les femmes qui n’ont jamais fait de frottis constituent aussi un groupe à risque, car les stades précoces de la maladie n’ont jamais été détectés ni traités.
Le cancer du col de l’utérus peut frapper à tout âge
Par ailleurs, l’âge n’a pas d’influence sur les chances qu’a le virus de toucher une femme. La plupart des patientes ont entre 35 et 64 ans. Même les femmes de plus de 50 ans peuvent donc être contaminées et avoir le cancer du col de l’utérus.
Il est conseillé d’effectuer un frottis tous les trois ans jusqu’à votre 64e anniversaire, donc aussi après la ménopause. D’autant qu’une simple couverture mutuelle permet de rembourser intégralement vos frais de dépistage.
La prévention contre le papillomavirus et le cancer de l’utérus est très efficace
La bonne nouvelle, c’est qu’il est possible de prévenir le développement du cancer du col de l’utérus. Il suffit d’un frottis tous les trois ans pour le détecter, lorsqu’il n’en est pas encore au stade de cancer.
Lorsque le frottis met en lumière des cellules anormales, un examen complémentaire est réalisé. S’il s’agit de cellules légèrement déficientes, un nouveau frottis est pratiqué après six mois. En cas de papillomavirus avéré, le traitement est relativement simple et le développement d’un cancer du col de l’utérus peut facilement être évité.